Une start-up savoyarde et le centre d’ingénierie hydraulique d’EDF expérimentent un drone pour mesurer les impacts des aménagements hydroélectriques sur l’environnement. Il répertorie aussi les poissons dans les eaux profondes, lacs ou cours d’eau.
Les drones sont sollicités dans des domaines de plus en variés. On avait coutume de les voir surtout dans les airs... les voici à présent dans l’eau.
Démonstration sur le lac du Bourget, un drone sillonne les flots pour dévoiler le monde subaquatique. L’engin est déjà capable de prélever de l’eau pour en évaluer la qualité ou encore de cartographier le relief immergé. Il doit aussi inventorier les poissons et même les identifier.
C’est une jeune entreprise savoyarde qui développe le projet. Elle cherche à améliorer les études d’impact sur l’environnement en eaux profondes, lacs ou cours d’eau, là où l’inventaire piscicole est difficile.
Ce drone est encore expérimental, car il faut encore perfectionner les instruments embarqués, capteurs et caméras.
L’entreprise travaille de concert avec le Centre d’ingénierie hydraulique d’EDF implanté sur le pôle Technolac, près du lac du Bourget. C’est le pôle d’expertise pour les ouvrages hydroélectriques.
De nouveaux tests sont programmés pour valider le prototype. En 2017, le drone aquatique devrait être opérationnel.
Reportage Xavier Schmitt, Franck Ceroni, Gilles Neyret