Suivi scientifique du lac du bourget année 2014

Le Lac du Bourget est un écosystème complexe de part sa taille et sa profondeur, qui dépend non seulement du fonctionnement de ses composantes internes, mais aussi des contraintes locales (apports de son bassin versant) et plus globales (climat). Pour rappel, l’écosystème lac comprend une partie abiotique (c’est à dire non vivante) qui rassemble l’ensemble des conditions physiques (ex : la température) et chimiques (ex : le phosphore) et une partie biotique ou vivante composée des microorganismes (virus, procaryotes, petits eucaryotes), végétaux et animaux.

La conclusion de cette étude :

Le lac du Bourget continue sa progression sur la voie de la réoligotrophisation. A ce rythme, il devrait basculer dans la catégorie des lacs oligotrophes [1] bien avant 2021. Son statut écologique pélagique peut être aujourd’hui qualifié d’oligomésotrophe.

En clair, il devient de moins en moins riche en nutriments donc plus « propre ».

Le dossier complet en pièce jointe.

[1Un milieu oligotrophe (du grec oligo : « peu » et trophein : « nourrir »), est le contraire d’un milieu eutrophe. C’est un milieu particulièrement pauvre en éléments nutritifs. Quand le milieu est moyennement riche en nutriments, il est dit mésotrophe.
Les milieux oligotrophes sont souvent aquatiques : eaux douces (zones humides, mares, lac, fossé..) ou eaux saumâtres ou salées (eaux marines chaudes éloignées des récifs coralliens et des continents en zone tropicale). La notion recouvre aussi des milieux terrestres tels que landes, tourbières, régions arides ou autres espaces particulièrement pauvre en nutriments.
Ces milieux abritent souvent des espèces rares ou particulières (plantes carnivores, organismes à croissance et métabolisme lent, picoplancton). Les eaux douces oligotrophes sont souvent acides, faute d’ions calcium.

Posté le 26 décembre 2015 par administrateur