Coordonnées GPS du colombier
(Système géodésique : EUR 50)
Courbes de niveaux
Le bas du tombant à la vase est à 25 mètres.
Profil et description du site
Le site le plus vilain que je connaisse sur le lac du Bourget, à éviter.
Une plongée au colombier
Vendredi 14 septembre, 14 h 30 j’attends M. JFP et il est en retard le bougre, il m’oblige à m’occuper et je me retrouve à balayer le local compresseur, faut-il que je m’ennuie !!!
Enfin le voilà, je parie qu’il va me sortir l’alibi des travaux SNCF et des 5 kilomètres supplémentaires que l’on doit faire. Attention...... oui !!!! il a osé. Même moi je ne l’aurais pas fait, enfin on va faire avec. Aujourd’hui pas de bateau, les sites de la cote est du lac nous attendent, direction Châtillon.
Brison Saint Innocent, qu’est ce qu’il nous veut le petit vieux à brailler comme ça et à nous faire non de la main ??? Nous n’en tenons pas compte et devinez quoi, on a tort, la route est coupée par ces p...... de travaux, SNCF le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous, eh bien là on partage mais ce n’est pas le progrès. Résultat, la plongée se fera entre la vieille route et le grand portail aux bauches et cela tombe très bien, c’est la première fois que j’y trempe mes palmes.
Immersion et là première constatation, l’été est terminé, l’eau refroidit à vitesse grand V. La deuxième constatation, on ne va pas faire soixante aujourd’hui. Calés à trente mètres nous survolons une étendu de limons grisâtres, dans le faisceau de la lampe la surface ondule sous les coups de palmes, on dirait du flan mais beaucoup moins appétissant. Seul points remarquables, les poissons crevés posés sur le fond que l’osmose transforme en vague tas de gélatine (vous parlez d’un TABLEau !!!). Même le binôme incassable qui m’accompagne s’ennuie tant et plus qu’il commence à avoir froid.
Les éboulis sont vite rejoints, et comme la route de Culoz à Aix passe en surplomb au-dessus du site, les détritus aussi, il est dit qu’aujourd’hui on fait dans le gore. Oh la belle bouteille que voilà, et comme nous sommes des vandales faut la casser la bouteille, un deux trois quatre cinq coups sur un rocher, pas moyen. Pour la peine on va la conserver, elle a mérité de survivre. Pendant que nous y sommes, on va ramasser le beau Rapala tout neuf accroché dans cette ferraille (Amis pêcheurs, faut pas être trop futé pour jeter sa ligne ici, il y a plus de déchets métalliques ici que de misère dans le monde.
Et en parlant de pièce métallique, v’la t-y pas que le Jeff vient de nous trouver une jante alu de BMW M3, bon elle est bien un peu voilée mais à mon avis elle fera un magnifique pied pour le parasol du club, sitôt pensé sitôt accroché à la stab. Je ne sais pas si vous avez déjà nagé avec une jante alu, ben, c’est queq’ chose mon bon !!! Surtout quand, 5 minutes plus tard je me suis surpris en train de récupérer des carters moteur de Ducati 900 SS. La fin de plongée a été très pesante, le JFP en profitant, lui, pour remonter un mouillage tout neuf !!!
50 minutes plus tard et après quelques litres de sueur nous voilà sur le bord, en train de se poser la Question « mais que va-t-on faire avec ce bric-à-brac ?? » Devant une bière au club, nous n’avons toujours pas trouvé la réponse. Quant à la bouteille, nous avons bien fait de ne pas la casser, elle est en verre soufflée, d’une marque de bière de Lyon disparue depuis bien longtemps et dont seul le nom gravé dans le verre a pu la sauver de l’oubli.
Edouard ERNOULD