Le Myriophylle aquatique
Nom binominal : Myriophyllum aquaticum
- Règne : Plantae
- Sous-règne : Tracheobionta
- Division : Magnoliophyta
- Classe : Magnoliopsida
- Sous-classe : Rosidae
- Ordre : Haloragales
- Famille : Haloragaceae
- Genre : Myriophyllum
Porte des feuilles finement découpées, disposées en verticilles de 5 en générale (rarement 3 ou 6). Ces feuilles de 3 cm de long, sont étroitement rhomboïdales, composées de part et d’autre de la nervure médiane de 8 à 10 segments filiformes, d’un vert clair, de 0.8 à 1.6 cm de long. Elle s’adapte facilement ; elle supporte une eau très douce et un pH faible. Il ne faur pas la rabattre trop souvent. Les tiges qui atteignent la surface de ll’eau flottent horizontalement et se ramifient ou s’élèvent en dehors de l’eau sous une lumière du jour intense en développant alors des feuilles aériennes pennées, relativement dures.Son feuillage fin peut causé sa perte si la filtration n’est pas efficace tout les débris sont retenu dedans.
Originaire du continent sud américain (Argentine, Chili, Brésil), le Myriophylle du Brésil fut introduit pour la première fois en France au cours du 19e siècle dans la région bordelaise. Initialement utilisé en aquariophilie et pour l’aménagement des bassins d’agrément, il fut introduit accidentellement ou volontairement dans les milieux naturels.
Le Myriophylle du Brésil est capable de se reproduire uniquement de façon végétative par allongement et fragmentation des tiges. Les fragments (boutures) peuvent survivre plusieurs jours dans les eaux avant de se fixer et redonner un individu.
Les herbiers de Myriophylle du Brésil, en monopolisant l’espace et les ressources en lumière en surface, vont entrer en compétition avec la flore indigène (notamment avec les espèces amphibies et aquatiques strictes) et ainsi diminuer la diversité locale. Lorsque la surface est entièrement colonisée par ce tapis végétal, il limite la diffusion de l’oxygène de l’air causant une asphyxie du milieu aquatique, menaçant ainsi la faune aquatique.