iris des marais
Nom binominal : Iris pseudacorus
- Règne : Plantae
- Sous-règne : Tracheobionta
- Division : Magnoliophyta
- Classe : Liliopsida
- Sous-classe : Liliidae
- Ordre : Liliales
- Famille : Iridaceae
- Genre : Iris
Iris pseudacorus est une plante vivace de 40 cm à 1,20 mètre de haut, inodore, à rhizome [1] épais. Le rhizome, une tige de 1-4 cm de diamètre, légèrement enfoncée dans la boue, porte de nombreuses racines de 10-20 cm de long.
Les longues feuilles linéaires, en forme de glaive (pointues) font de 10 à 30 mm de large. Engainantes et disposées sur deux rangs opposés (elles sont dites distiques), elles partent directement du rhizome. Elles sont parcourues par une forte nervure médiane.
Au printemps, une tige cylindrique, érigée, comportant à son extrémité des fleurs jaunes, porte aussi des feuilles caulinaires (plus courtes que la tige). Les fleurs inodores, sont disposées par 2 ou 3, sous-tendues par une spathe.
La fleur entièrement jaune comporte trois grands tépales extérieurs, rabattus, de 6-8 cm, trois intérieurs de plus petite taille (4-8 cm), étroits, dressés, ainsi que trois stigmates pétaloïdes2 et trois étamines, opposées aux tépales externes.
La floraison se déroule d’avril à juillet.
Les fruits sont des capsules de 4-8 cm, à trois compartiments (triloculaires), flottants et emportés par les eaux. Cependant, les graines ne peuvent germer qu’à la lumière. Les graines peuvent flotter durant 12 mois sur l’eau tout en gardant leur pouvoir germinatif2. Les fruits sont mûrs en juillet-août.
La plante peut également se reproduire par son rhizome. Il peut former des colonies clonales.
Écologie Marais et bords des eaux, dans toute la France et la Corse.
Répartition Europe ; Asie occidentale ; Afrique septentrionale.
Floraison Avril-juillet.
[1] Le rhizome est la tige souterraine et parfois subaquatique remplie de réserve alimentaire (ex : chez Iris pseudacorus) chez certaines plantes vivaces. Comme les racines, le rhizome contribue au décolmatage naturel du sol, voire à la fixation et stabilisation durable des berges ou de certaines zones vaseuses (via les iris et roseaux par exemple) ou des dunes (via le réseau des rhizomes d’oyats). Il nourrit certaines espèces souterraines capables de le consommer. S’il meurt, il enrichit le sol en matière organique.