La Limnée voyageuse (Lymnaea peregra)
Classification
- Règne Animalia
- Embranchement Mollusca
- Classe Gastropoda
- Ordre Pulmonata
- Sous-ordre Basommatophora
- Super-famille Lymnaeoidea
- Famille Lymnaeidae
- Genre Radix
Nom binominal
Radix peregra
Müller, 1774
La Limnée voyageuse est un gastropode aquatique pourvu d’une coquille pointue, ovoïde et de couleur brune plus ou moins foncée, souvent recouverte de petits dépôts. La coquille s’enroule sur 4 à 5 spires ; la dernière, la plus grande, est fortement renflée. Les gastropodes aquatiques ont besoin d’une eau calcaire pour développer leur coquille. Chez la Limnée voyageuse, en eau calcaire, les parois de la coquille seront plus épaisses qu’en eau riche en acides humiques où les parois seront fines et la coquille fortement corrodée.
L’Anodonte des Cygnes (Anodonta cygnea)
Classification
- Règne Animalia
- Embranchement Mollusca
- Classe Bivalvia
- Sous-classe Palaeoheterodonta
- Ordre Unionoida
- Famille Unionidae
- Genre Anodonta
Nom binominal
Anodonta cygnea
(Linnaeus, 1758)
L’Anodonte des cygnes ou du cygne (Anodonta cygnea) est un mollusque bivalve, ou lamellibranche, d’eau douce, commun dans l’ouest, le centre et le nord de l’Europe. La coquille ovale et fine, de couleur verte tirant sur le brun, mesure 95 à 200 mm de longueur sur 60 à 120 mm de largeur.
Le crochet (extrémité saillante de la valve à partir de laquelle croît la coquille) est non proéminent et ridé. Les impressions musculaires, sur la face interne de la coquille, sont peu marquées.
L’Anodonte des cygnes est commun dans les eaux stagnantes ou peu courantes où il vit enfoncé dans la vase. Il s’y déplace lentement grâce à un pied unique.
La Limnée des étangs (Lymnaea stagnalis)
Classification
- Règne Animalia
- Embranchement Mollusca
- Classe Gastropoda
- Ordre Pulmonata
- Sous-ordre Basommatophora
- Super-famille Lymnaeoidea
- Famille Lymnaeidae
- Genre Lymnaea
Nom binominal
Lymnaea stagnalis
(Linnaeus, 1758)
C’est un gastéropode racleur, gros mangeur d’algues mais aussi de plantes, raison pour laquelle il n’est pas le bienvenu dans un aquarium.
Remarque : hermaphrodite, il suffit de deux exemplaires pour fonder une colonie. C’est un animal très prolifique.
Particularité : À la différence d’autres mollusques d’eau douce, il ne possède pas d’opercule, devenant la victime du reste de la population de l’aquarium si la nourriture vient à manquer. La coquille d’une limnée morte perd rapidement sa couleur brune. Elle devient rapidement translucide .
Sa grande coquille à 7 ou 8 spires, dextrogyre, fragile, se couvre souvent d’algues qui assurent son camouflage lorsque, curieusement, elle rampe la tête en bas sous la surface de l’eau en étalant un large pied ovale pour se nourrir du bio film, en montrant ses deux tentacules triangulaires et aplatis.
La Moule zébrée (Dreissena polymorpha)
Classification
- Règne Animalia
- Embranchement Mollusca
- Classe Bivalvia
- Sous-classe Heterodonta
- Ordre Veneroida
- Famille Dreissenidae
- Genre Dreissena
Nom binominal
Dreissena polymorpha
(Pallas, 1771)
On retrouve des moules zébrées dans le lac du Bourget. Originaire des affluents de la mer noire et de la mer Caspienne, et profitant du développement de la navigation fluviale au 18e siècle, elle a voyagé dans toute l’Europe en se fixant sur la coque des bateaux.
Palourde asiatique (Corbicula fluminea)
Classification
- Règne Animalia
- Embranchement Mollusca
- Classe Bivalvia
- Sous-classe Heterodonta
- Ordre Veneroida
- Super-famille Corbiculoidea
- Famille Corbiculidae
- Genre Corbicula
Nom binominal
Corbicula fluminea
(O.F. Müller, 1774)
D’origine asiatique, cette estpèce s’est largement répandue dans le monde en Amérique du Nord, en Amérique du Sud dans les eaux fraiches et jusque dans les eaux plus chaudes de l’Amazonie et en Europe, et notamment dans les cours d’eau de France et de Belgique depuis son introduction dans les années 1980, où elle a profité des canaux et du Rhône et du Rhin pour se diffuser rapidement, devenant invasive dans la Meuse par exemple.
Sa colonisation de nouveaux milieux est facilitée par la capacité qu’ont les larves à se faire emporter par le courant, capacité qui persiste chez les jeunes corbicules capables d’utiliser leur siphon et de sécréter un mucus invisible qui joue le rôle de bouée et de voile les emportant dans courant.
Cet organisme filtreur bioaccumule dans sa chair certains pesticides et les PCB. Elle a d’ailleurs été utilisée pour montrer la contamination de cours d’eau à partir de traitements pesticides de rizières en Camargue.